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Liberté, j’écris ton nom

Liberté, j’écris ton nom

Liberté

L’histoire est fulgurante. Elle commence au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec une promesse qui a enivré les esprits. Contre la barbarie, pour les individus. Elle se termine en débâcle, avec une sale gueule de bois.

« Liberté », fondement de nos mythologies contemporaines. Le XXe siècle nous avait promis la paix, l’émancipation et la réalisation de soi. Atomisations, acculturations, dominations, exploitations et guerre de tous contre tous : bienvenue dans le 21e.

Ce qui nous enferme, ce ne sont pas les masques. Ce ne sont pas les confinements. Ce n’est pas la police. Ce ne sont pas les grandes entreprises capitalistes, les GAFA, les médias, les responsables politiques et autres usual suspects. Tous ceux-là sont des écrans, les hommes de paille en sursis d’un bien triste carnaval dont nous sommes les spectateur.trice.s contraint.e.s. Voici venue la fin de leur monde.

Matrixé.e.s par l’absurde, absorbé.e.s par les luttes du quotidien, en manque d’espaces, nous nous sommes retrouvés nassé.e.s. Aujourd’hui, on étouffe. Il est temps de faire péter le carcan.

Ceci est un appel à la résistance artistique

Déconfinons les esprits. 

Les artistes façonnent la culture, la culture façonne la réalité. Effraction, infiltration, occupation. Action directe ou mise en scène. Piratage ou institutionnalisation. Une multitude de manières et une seule finalité : liberté.

S’exprimer, c’est changer le cours des choses. Et à plusieurs, on va plus loin.

Les initiés savent, les curieux.euses ont compris. Ce sont celles et ceux avec qui nous parlons et dont nous faisons inlassablement passer les messages dans notre média.

La première ligne est en place

En ce printemps 2021, partout en France (et ailleurs) vont fleurir sur les murs un message : « Liberté ». Un seul mot pour tout dire. On ne parle pas que d’un mur Twitter ou d’un feed Instagram. Mais bien des murs de nos villes, de notre espace public. Imprimons dans le réalité le sens de nos combats.

Nantes, Paris, Vitry, Corbeilles-Essonne, Lyon, Tours, Montpellier, Pau, Bruxelles… Qui a dit que les artistes s’étaient endormi.e.s ? Les graffeur.euse.s sont là. Ils et elles s’expriment : sauvages,  indépendant.e.s, indomptables. Libres. La rue est leur média.

Leur rassemblement est historique. Resteront-ils seul.e.s ?

Il faut désormais s’y mettre 

Ceci est un appel à la résistance artistique

La convergence des luttes sera artistique et ça commence aujourd’hui.

Le thème c’est « Liberté », la méthode c’est la résistance artistique.

Les formes sont libres : peinture, danse, musique, performances, carnavals et festivals, expositions… Une multitude de manières et une seule finalité : liberté.

Cet espace est le tien : explore-le. Crée. Propose un point de vue. Engage-toi. Fais du neuf, de l’ancien, du neuf avec de l’ancien. Rejoins le mouvement.

#Liberté. Écris son nom.

Pour la suite, on se retrouve sur hiya.fr, sur les réseaux et surtout : dans la rue.

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