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Violence et hypocrisie au pouvoir. Ces gens-là

Violence et hypocrisie au pouvoir. Ces gens-là

La violence et l’hypocrisie de la Macronie saute au visage du monde. Son chefaillon ne peut plus faire un pas dehors sans que sa laideur lui revienne au visage. Ses subalternes restent cloîtrés, sachant que le moindre contact avec le monde leur sera désastreux. Nous les terrorisons. Nous sabotons leurs sophismes, nous attentons à leurs certitudes, nous mitraillons leurs mensonges.

Justifier le pire par la comparaison au encore pire

Ces gens-là réduisent le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » à une alternative, et une seule, « essayez la dictature, et vous verrez ». L’idée de se comparer au mieux ne leur vient même pas à l’esprit. Le pire est leur seule boussole.

Ce qui les distingue de la dictature, c’est un degré, non pas un fondement. Pour eux, la démocratie est une guerre de basse intensité menée contre le peuple. Elle se distingue de la dictature qui serait une guerre totale contre ce même peuple. Il ne viendra jamais à l’esprit de ces gens-là de ne pas nous faire la guerre.

Violence et hypocrisie au pouvoir

Ces gens-là organisent la maltraitance dans les EHPAD, puis s’étonnent que les vieux soient maltraités. Ces-gens là organisent la maltraitance de la petite-enfance, puis s’étonnent que les enfants soient maltraités. Ces gens-là font de la maltraitance un business puis s’étonnent que la maltraitance soit un business.

Violence et hypocrisie au pouvoir. Ces gens-là

Ces gens là invoquent la bienveillance, avec une matraque dans la main.

Détruire la terre pour quelques dollars de plus

Ces gens-là nous parlent de sobriété depuis des jets privés. Ils polluent l’eau, le paysage, la vie, avec leurs yachts dégoutants. Puis organisent des Monaco Yacht Show dans lesquels ils se congratulent de leur bilan écologique (à écouter).

Ces gens là nous bassinent avec leurs bassines. Captation des biens de tous pour quelques-uns, voilà leur crédo. Ils nous embassinent toujours. Un jour c’est l’eau, l’autre les retraites, l’autre autre chose: toujours, toujours, défaire les communs afin d’enrichir quelques-uns.

Ces gens là réduisent tout à quelques lignes de chiffres, à la finance, leur dieu.

La gangrène gouvernementale

Ces gens-là ne nous considèrent pas comme des opposants ou des adversaires, mais comme une masse informe à écraser. À l’image de ce ministre de l’Intérieur qui s’essuie les pieds sur le corps, entre la vie et la mort, de notre compagnon tombé à Sainte-Soline.

Ces gens-là n’acceptent comme seule interlocutrice « républicaine » qu’une extrême-droite née de la haine de la république et la détestation de la démocratie.

Ces gens-là se croient permis d’attaquer nos institutions, même notre vénérable dame, Ligue des Droits de l’Homme. Née durant l’Affaire Dreyfus, contre l’arbitraire de l’État. Rien qui n’évoque quoique ce soit chez ces gens-là. Ou oui, un ennemi à abattre. L’arbitraire et le mensonge antidreyfusards, c’est eux.

Nous, terroristes

Ces gens-là sont terrifiés par tout ce qui est du côté du droit des personnes, du respect de la terre et de l’humanité. Ce n’est pas pour rien qu’ils nous appellent terroristes. Le respect, la dignité, la vie sont des armes de destructions massives qui explosent leurs forteresses de cynisme.

Ces gens-là ont bien raison de nous craindre. Nous sommes les terroristes de leurs intellects. Nous sabotons leurs sophismes, nous attentons à leurs certitudes, nous mitraillons leurs mensonges, nous conspirons contre leurs vérités, nous détruisons leurs affabulations. Oui, nous les terrorisons.

Ces gens sont la force, nous sommes la puissance

Et on ne parle pas avec des terroristes. Ça tombe bien. Nous ne ferons rien, ni débattre, ni nous faire battre, ni rien, avec eux. Pourquoi débattre avec des menteurs ? Pourquoi se faire battre par leur force de l’ordre dont la violence est à la mesure de leur impuissance. Nous sommes la puissance, nous avons autre chose à faire qu’écouter ces gens-là. Nous n’avons qu’à marcher, tous ensemble, toutes ensemble, pour renvoyer ces gens-là à leur insignifiance.

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