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Mangez les riches, le nouveau slogan de la Macronie

Mangez les riches, le nouveau slogan de la Macronie

Fidèle à sa devise « en même temps », après avoir obligé à travailler plus pour gagner moins et concevoir le travail obligatoire pour les plus démunis, voilà la Macronie qui appelle à manger les riches. Mangez les riches, nouveau slogan de la Macronie. Sauf que les pauvres sont attaqués à la hache tandis que les plus riches sont sollicités à faire ce qu’ils peuvent (et s’ils le veulent bien). Bref, le pipeau macronien se porte bien.

Menace atroce de retirer le droit de vote

La Macronie est en ordre de bataille. Couteau entre les dents, affûtant le couperet de la guillotine, elle s’attaque avec la dernière violence les nantis. Plus un jour sans que l’un de ses ministres ne s’en prenne aux riches. Avec une violence exorbitante de bolchévik assoiffé de sang, Gabriel Attal a menacé de priver temporairement du droit de vote les fraudeurs fiscaux ! Rien de moins. Autant dire la peine de mort.

Affolés par cette perspective dantesque qui les toucheraient dans leurs chairs, les milliardaires ont crié comme un seul homme:

Non, pas ça! S’il vous plait, à genoux nous vous le demandons, ne nous privez pas de nos droits civiques. Reprenez nos milliards si mal acquis. Nationalisez nos entreprises si violemment managées. Taxez nous à hauteur de 95% (comme aux États-Unis jusqu’aux années 60). Détruisez nos yachts tape-à-l’œil et polluants. Interdisez nos jets privés. Mettez un terme à l’expatriation fiscale en nous imposant hors de France (comme le font les États-Unis). Faites ce que vous voulez mais ne nous retirez pas le droit de vote !

Supplique de milliardaires

Une attaque au civisme de nos ultra-riches

Pour bien mesurer la violence de l’offensive gouvernementale contre les plus riches, il faut rappeler le niveau de civisme et patriotisme de ces derniers. N’hésitant pas à faire rayonner le prestige de la France dans le monde, nos riches sont présents en Suisse, au Panama et dans absolument tous les paradis fiscaux.

Patriote en chef, civisme chevillé au corps, Bernard Arnault a pris le premier avion pour les États-Unis en 1981. En effet, nouvellement élus, les socialistes proposaient, à l’époque, de taxer les riches. En 2012, notre même Arnault national demandait la nationalité belge. Pudique, la première fortune mondiale ne s’est jamais exprimé sur l’immense peine que lui aurait causé de perdre son droit de vote en France.

Le «Riche con !» provoque du buzz et une plainte – Libération

Injonction d’augmenter les salaires (à ceux « qui le peuvent »)

On le voit, les menaces du cryptocommuniste Gabriel Attal ont fait trembler les plus riches. Pas en reste dans l’outrance et la démagogie anti-riches, son collègue anarcho-syndicaliste, Bruno Lemaire, s’en est directement pris aux sacro-saintes entreprises. Le ministre des Finances (et de l’auto-gestion ouvrière) a carrément appelé toutes les entreprises « qui le peuvent » à augmenter les salaires. Nous le voyons, il s’agit d’un gouvernement ultra-gauchiste qui déteste les entreprises.

Épouvantés par cette injonction autoritaire du ministre trotsko-bolchévik Le Maire, les chefs d’entreprises ont fait leurs comptes afin d’augmenter au maximum les salaires. Ils ont décidé de reverser l’ensemble des dividendes aux travailleurs plutôt qu’aux actionnaires. Bien sûr, les PDG vont drastiquement réduire leurs revenus, afin de ne jamais gagné plus de quatre fois (contre jusqu’à 3 420 fois le SMIC, actuellement) que ses employés. Le fermeté de Bruno Le Maire a payé, tous les salariés sont à la fête.

Et, comme par hasard, il n’a pas pensé à enjoindre les pauvres « qui le peuvent » de payer la TVA sur les produits de premières nécessitées. Preuve qu’il préfère les pauvres.

Name and shame les entreprises (déjà connues de tous)

Et comme si tout cela ne suffisait pas, la chaviste Olivia Grégoire (ministre déléguée au Commerce) a haussé le ton. Elle a menacé les marques de les citer si elles refusent de baisser les prix. La castro-chaviste du gouvernement a ainsi brutalement mis fin aux dividendes records des entreprises sur le dos des consommateurs, sous prétexte d’inflation. Si ça ce n’est pas du communisme !

Devant une telle hargne, les entreprises ont toutes décidé de réduire les prix de vente. Elles se sont dit que, vraiment, il n’était pas moral de se gaver en augmentant démesurément les prix des aliments. Pas bêtes, les entreprises, elles ont pensé qu’elles étaient en train de voler les plus pauvres. Et ont conclu que non, ça ne se faisait pas. D’autant qu’elles étaient tétanisées par la virulence d’Olivia Grégoire.

Les pauvres traités comme des pachas. Mangez les riches, nouveau slogan de la Macronie

Le gouvernement menace ainsi de retirer le droit de vote, appelle à augmenter -si possible- les salaires et parle de rendre public ce qui est public. En même temps, il prévoit de laisser la CAF consulter un fichier mis en place pour lutter contre le terrorisme afin de traquer des fraudeurs. Assimiler des fraudeurs de 500 euros à des terroristes, c’est doux et mesuré. Surtout en comparaison avec les « appels » faits aux entreprises.

Conditionner le minimum social du RSA a des heures de travail. Ce doit être pour inciter les entreprises « qui le peuvent » à augmenter les salaires puisqu’elles pourront désormais trouvé des employés payés au RSA… Etc. Mangez les riches, nouveau slogan de la Macronie. Ou bien il faudrait peut-être faire une fourchette deux coups: manger riches et macronistes dans la même sauce.

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