Comme tous les mois, HIYA! chine pour vous la fine fleur de la création française au croisement de l’art et de la création responsable. Au programme en novembre : du DIY, de l’upcycling, des savoir-faire d’antan et une fripe pour chiner en toute confiance.
Faustine Steinmetz
Parisienne expatriée à Londres, Faustine Steimetz possède la rolls royce des expériences mode, à savoir le combo Chardon Savard à Paris et Central Saint Martins à Londres. Elle est finaliste pour le LVMH Prize en 2015 face à Virgil Abloh, désormais directeur artistique pour homme chez Louis Vuitton, et Simon Porte Jacquemus, ce qui ne ne nous rajeunit pas. Pas question de faire preuve de nostalgie ici : Faustine Steinmetz s’empare de l’un des outils du passé, le métier à tisser, pour réinventer des chutes de tissu et de jeans dont personne ne veut. Dégradés de bleu et d’indigo, voiles et fourrure de jeans, le trompe-l’oeil est saisissant. On est aussi complètement bluffés par ses babouches et requins faites de jean et de cristaux Swarowski.

Buds Vintage
C’est la fripe parisienne qui nous a tapé dans l’oeil ce mois-ci, entre la Suisse et Paris. Après un dernier pop up dans la capitale parisienne, on reste aux aguets et on s’inspire sur leur page Instagram en guettant le prochain événement. Côté style, un côté rétro mais pas au sens mainstream, une esthétique street soigneusement travaillée avec des motifs 70’s.

Coloré Concept
Upcycling et défis foutraques font la paire chez Robin, fondateur de Coloré Concept. L’imprimé est roi sur les chemises et shorts ultra-colorés (donc). Aucune matière ne résiste y à l’aiguille de ce passionné de couture au flow unique dont le slogan est « je fais des vêtements avec le vieux linge de ta mamie ». Le créateur est aussi sur Tiktok !

Late for Work
Lateforwork est une marque marocaine éco-responsable qui floute les limites du genre. Chemises ultra-larges, costumes aux allures de kimono et vestes hybrides composent un vestiaire à la fois épuré et contemporain. Derrière la machine, on trouve Youssef Drissi, designer marocain originaire de Meknès, qui a fait ses armes à la Casa Moda Academy. Le nom de la marque – qui nous parle à toustes, soyons honnêtes – provient de la collection confectionnée pour l’obtention de son diplôme, pour marquer le paradoxe entre deux environnements : « le bureau, où tout est formel, et un autre univers où tout est permis ».

Photo de couverture © Lateforwork