Le moins que l’on puisse dire c’est que Toulouse, et moi-même auront bien fait la fête cet été. La ville rose clôture donc cette saison estivale avec le ROSE FESTIVAL. Organisé par Bigflo et Oli à l’occasion de leur retour sur scène et de leur nouvel album, et co-organisé avec l’agence Bleu Citron, le Rose Festival a tout simplement épaté un bon nombre d’entre nous. Retour sur deux jours de concerts et de fiesta.
D’abord, un festival inclusif…
Outre sa programmation de dingue et une direction artistique incroyable sur laquelle nous reviendrons plus tard, le Rose Festival c’est aussi l’occasion de mettre en commun différents partenaires, et associations, l’inclusion étant un des mots d’ordre de ces deux jours.
Pour les festivaliers, il était possible de participer à des ateliers découvertes, rencontrer des artistes, découvrir les métiers du spectacle. Il y avait aussi plusieurs associations, locales, comme les OUTSIDER, pour laquelle nous avons rencontré le créateur. Association contre le harcèlement scolaire venu s’installer dans un cadre atypique, ils y ont organisé une sorte de confessionnal dans lequel quiconque pouvait venir vider son sac. En festival oui. Et devinez quoi ? Ça à très bien fonctionné.
Tolérance zéro sur le harcèlement sexiste et sexuel également, puisqu’un dispositif de prévention avait été mis en place, ainsi que plusieurs stands de soin.
Le but était d’unir, célébrer, tous ensemble, et c’est aussi via cette mixité d’activités, de représentations, qu’une telle cohésion et bien être sur le site ont été rendus possible.
Rose Festival, nouvelle ambiance
C’est au MEET, nouveau parc des expositions à Toulouse que se sont tenus ces deux jours du Rose Festival. Cette zone commerciale étant éloigné du centre, tout était prévu. Navettes, bus réservés, arrêts Uber, bref, tout pour aller et venir en sécurité.
Puis, la direction artistique du lieu, comment dire, était incroyable. Ils ont quand même reconstitué LA place très connue des Toulousains pour faire la fête, la Place Saint Pierre. Et ce n’est pas tout, il y avait aussi une grande roue, rien que ça, en référence à celle présente dans le quartier de La Daurade. Les deux artistes ont voulu recréer une ambiance festive, habituelle, du bord de Garonne, mélangeant leurs habitudes et les nôtres.
Enfin, deux immenses scènes en face à face, prête à accueillir tous ses artistes !
La programmation
BigFLo et Oli et Bleu Citron ont fait très fort sur ce coup-là. Réunir tous ses univers était un sacré pari. Oui, parce que réunir le public de Ziak, pour ensuite passer sur du Polo&Pan, il fallait le faire et c’était une réussite. L’ambiance rap / électro aura peut-être permis des découvertes pour certains et certaines d’entre nous. Et même si ce n’est pas le cas, il y en avait pour tous les goûts ! Le deuxième jour, Folamour et Laylow ont clairement retourné les scènes où ils étaient et c’était incroyable.
Ce festival est le début d’une grande aventure pour les deux musiciens ainsi que pour la ville de Toulouse, puisqu’il aura lieu chaque année.
Et moi je vous dis à très vite, pour de nouvelles aventures !
Zoé.
