Précurseur sur le marché français en 2020 malgré un contexte sanitaire difficile, le Bellator nous donne à nouveau rendez-vous, le 6 Mai prochain à l’Accor Hotel Arena de Bercy. Une soirée de folie en perspective. Tous les acteurs de l’évènement se sont réunis, mercredi 30 Mars, boulevard de Bercy, conférence de presse oblige. L’occasion d’officialiser le désir de rester le 1er organisateur d’événements de MMA d’envergure internationale en France.
« Faire de cette discipline, un des sports majeurs en France », telle est l’ambition de Laurent Salvaudon, directeur de la rédaction des chaînes RMC Sport. Aux côtés de David Green ( Head of Europe de la ligue Bellator ), Paolo Boccotti, ( Vice Président of Europe ) et Dominique Nato, président de la Fédération Française de Boxe, les combattants ont répondu aux questions de la presse hexagonale.
Scott Cocker, le big boss du Bellator, avait émis l’ambition « d’établir un show spécialement dédié à la télé française ». C’est désormais chose faite. La chaîne de TV RMC Sport va miser sur le Story Telling pour toucher une nouvelle audience : « Il faut élargir la cible. Et pour cela, il nous faut un cadre, une histoire et des tuyaux. » Un game plan plutôt efficace puisque le story Telling est la clé du succès de l’UFC.
L’organisation américaine ouvre en grand les portes du MMA dans l’Hexagone
La ligue numéro 1 au monde est capable de tenir en haleine le spectateur durant toute une nuit grâce à cet outil. En d’autres termes, valoriser l’histoire qu’il est possible de raconter autour du combat de préférence à l’intérêt sportif qu’il peut apporter. « Il faut faire tomber les clichés, remplir la salle et faire un carton sur RMC Sport. » conclut Laurent Salvaudon.
Focus sur Fabacary Diatta
Et de belles histoires il y en a à raconter… à l’instar de Fabacary Diatta, 25 ans, fort de 8 victoires en tout autant de combats dans l’Octogone. Vainqueur de Dominique Wooding en Octobre 2020, le petit fils de lutteur sénégalais excelle dans tous les domaines de la discipline.
Un style complet et une technicité qui font la différence dans la cage : « Je suis toujours fier de mon palmarès tant qu’il n’y a pas une défaite sur mon Sherdog. Je suis content de moi mais ce n’est pas ça qui jauge une carrière non plus, ce n’est pas ça qui la met en valeur. C’est plus la prestation, ce qu’on donne au public qui m’importe ! »
» Pour l’instant je ne vise pas l’UFC car je suis au Bellator et pourquoi pas aller jusqu’au bout de mon aventure en décrochant la ceinture. «
Fabacary Diatta
Celui qui a fait ses classes en pancrace formé par Stéphane Chaufourier, patron du 100% Fight et fondateur de la Atch’ Academy, est soucieux de satisfaire la foule à domicile :
« Pour le 6 Mai, je suis déterminé pour la victoire comme pour mes combats précédents. J’ai l’appréhension de livrer une bonne prestation. Je n’ai pas peur de la défaite car elle peut arriver à tous moments. Je veux faire une bonne prestation et montrer le résultat de mes nombreux mois d’entraînements. Montrer que je me suis donné à fond, on va dire « j’ai souffert oui » ( rires ) et si ça se fini en quelques secondes ou si ça se fini mal, je serai frustré c’est sûr. J’ai plus peur de cette éventualité que de la défaite. »
Tous les ingrédients réunis pour performer
https://youtube.com/shorts/NdzD5RDqHyI?feature=share
Le jeune disciple de la Atch’ Academy, « Un club, une team, une famille » baigne depuis ses 13 ans dans l’univers du combat. Aujourd’hui, il se prépare notamment avec Salahdine Parnasse ou encore William Gomis. Tous les ingrédients sont réunis pour performer pour le Mantais qui a pour objectif la suprématie de la catégorie des Featherweight :
« Pour l’instant je ne vise pas l’UFC car je suis au Bellator et pourquoi pas aller jusqu’au bout de mon aventure. C’est à dire décrocher la ceinture de la division et la conserver. Seulement après, je verrais comment évolue ma carrière. Si je change ou pas mais pour l’instant je suis très bien au Bellator. »
Précurseur sur le marché français
Vous l’aurez compris Fabacary Diatta fait partie de ce vivier de potentiels à suivre de près. Un vivier français dont l’équipe du Bellator a pleinement conscience : « On a été les premiers à organiser en France malgré la pandémie. On a montré que la France est un pays où investir avec un potentiel très important. Désormais, on veut montrer que l’on a les ressources pour organiser deux fois par an. Quand on investit sur un pays, en général, on y reste. Et on veut pérenniser pour plusieurs années… »
Effectivement, la ligue Bellator a réussi à s’implanter en territoire auparavant hostile comme en Californie, en Israël, en Hongrie ou encore à Toronto. L’organisation américaine ouvre en grand les portes du MMA dans l’Hexagone. Les combattants français sont prêts. Comme dirait Michael Buffer « Let’s get ready to rumble ! »
