La danse Uprock est l’une des bases du Breaking. Originaire de Brooklyn et assimilée à une danse de combat, elle apparaît à Bushwick à la fin des années 1960.
Origines du Uprock
La personne à l’origine du uprock serait un gangster répondant au nom de Rubberband du gang Devil’s Rebel’s. Afin de créer cette danse originale, les danseurs de uprock se seraient inspirés de Fred Astaire, Gene Kelly, de pas de salsa et de hustle…
Le phénomène uprock se répandra donc dans tout Brooklyn et peu à peu dans les clubs en vogue de l’époque. De nombreux groupes se formeront dont les fameux groupe Dynasty Rockers.
A partir de 1976, les uprockers commencent à floquer leurs noms dans le dos de leurs t-shirts/vestes. Cette coutume utilisée par les gangs sera adoptée par les uprockers afin de représenter leur groupe. Des battles autour du uprocking s’organisent donc. La personne ou le groupe perdant devait enlever son t-shirt floqué et n’avait plus le droit de porter son nom.
Les différents éléments du Uprock
Selon les uprockers de Brooklyn, cette danse semble obéir à certaines règles :
– Connaître la musique. Si on ne connait pas la musique on ne peut pas danser sur de la musique uprock.
– Le Freestyle : ressenti du danseur sur la musique. Peut être un mélange de plusieurs danses tant que la danse respecte la musique uprock.
– Le Burn : la manière d’humilier son adversaire. Le danseur utilise les mots, les expressions de la musique dans le but d’humilier l’opposant.
– Et le Jerk : le mouvement de base du uprock. Pour certains uprockers de Brooklyn, cette technique a été mal transmises par certains Bboys très médiatisés. (cf. La scène du métro dans Beatstreet)
Du Uprock au Breaking
Selon Breakeasy et King Uprock, le uprock aurait donné naissance au Breaking.
Le Breaking semblerait découler de la partie au sol du uprock, nommée Down Rocking, qui va être développé par la suite.
Les danseurs feront donc évoluer cette gestuelle en faisant des passages plus complexes et spectaculaires. Le développement du uprock et du freestyle deviendra au fil du temps l’actuel Top Rock. Tandis que la technique du « jerk » sera reprise par les danseurs du Bronx médiatisés qui le simplifieront à l’extrême pour donner le « uprock connu d’aujourd’hui ».